Gérard Laglenne

LORSQUE MEURT LE POETE ! Soudain pleure la rose … et l’oiseau bleu se tait Prêtant ses ailes d’or à l’âme du poète, Emportant, pour toujours, la source qu’il était D’images, de musique, en vibrante comète ! Ses écrits chanteront au fond de notre cœur, Par ses vers dont le rythme, en nous, sera caresse ; Les échos de son luth, par son art, tous en chœur, En vibrants souvenirs clameront sa tendresse. Tendresse d’un regard, ou simplement d’un mot Qu’il savait employer lorsque, d’un trait de plume, Il offrait son poème aux stances dont le flot S’ourlait d’un arc-en-ciel, effaçant notre brume… Nous ne l’oublierons pas, car c’est au firmament Que brille son étoile, à présent radieuse Des éclats de son être ; alors, infiniment, Nous penserons à lui, pour la rendre joyeuse ! © Johanne Hauber-Bieth Présidente du Panthéon Universel de la Poésie